Le 20 novembre 2014, à l’Institut de cardiologie de Montréal, est décédée Monique Charbonneau, artiste peintre et graveuse, fille du docteur Léonel Charbonneau et de Jeanne Durand.

Diplômée de l’École des Beaux-Arts de Montréal, elle étudie d’abord la peinture avec Alfred Pellan avant de faire un séjour de deux ans à Paris. De retour à Montréal, elle s’initie à la gravure avec Albert Dumouchel, dont elle deviendra la compagne jusqu’à la mort de celui-ci en 1971. Professeure de gravure à l’École des Beaux-arts dès le milieu des années 60, puis à l’Université du Québec à Montréal, elle va étudier au Japon la gravure sur bois qu’elle enseigne à ses étudiants peu après. Son importante production, faite de toiles, d’aquarelles et surtout de gravures, se retrouve dans de nombreux musées tant ici qu’à l’étranger. Une remarquable rétrospective de son œuvre, intitulée Le goût de l’encre, a été présentée, en 2009, à la Grande Bibliothèque de Montréal.

Elle laisse dans le deuil ses sœurs Hélène et Solange (Pierre Fortier), ses frères Hubert (Marie-Christiane Hellot) et François (Muriel Garon), sa belle-sœur Lucie Paradis (feu Michel Charbonneau), sa grande amie Madeleine Morin, ainsi que plusieurs neveux et nièces, cousins et cousines.

Selon ses vœux, elle sera incinérée dans les jours qui viennent et une rencontre de commémoration aura lieu, pour ceux qui l’ont connue et aimée, à une date qui sera communiquée ultérieurement.

Sa famille remercie tout particulièrement, pour la qualité exceptionnelle de leurs soins ainsi que pour leur constant empressement, les médecins, les infirmières et tout le personnel des soins intensifs et du 3e étage de l’Institut de cardiologie de Montréal.